Je suis l'ombre floue qui, Au travers de vapeurs oniriques, Vous guette et vous invite Symbole immortel Tel une gargouille de Notre-Dame, Intemporelle Lorsque les hussards sur le champ de bataille se rueront, Levez les yeux, car je serai à l'horizon Je suis l'ombre floue qui, Au travers de vapeurs oniriques, Vous guette et vous invite.
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Dans ce paysage adultérin
Entre soleil nocturne et lune du matin, La mer a délavé la couleur Transformée en fade vapeur La contingence est otage De ce rivage effronté Gorgé de tant d'outrages, Profane et déjà couronnéé Tout m'apparaît si flou, De quel cosmos dépendons-nous ? Je ne me rappelle plus de nous Avons-nous été absous ? Croyez-vous en la rédemption ? Je pense que nos ailes sont givrées Elles ont besoin d'attention Pour aborder la trinité Le désespoir a dévoré nos pêchés Car il était affamé, Ce rêve, je l'ai tant de fois fait Constat assourdissant, Espoir titubant Constat assourdissant. Elle cherchait l'équilibre parfait Et trouva la paix Sous le poids de tes caresses Et le murmure des promesses A demi-maux, Cloîtrés dans le silence, Sempiternel fléau Aguerri par la défiance, Isolés par la distance De mutismes immoraux De ces blessures secrètes Que l'on n'ose avouer, De ces stigmates délétères Aux désirs carnassiers Qui dévorent la détresse Et boivent nos plaies, Espoirs trop austères Pour des rêves insensés Dans la courbe de son échine Les frissons se sont installés, Refuge charnel, sensation divine, Elle cherchait l'équilibre parfait Lorsque la mélancolie va se flétrir. Marasmes et décadence,
A la frontière de l'insolence, Flirtent avec l'aisance De se fondre dans la danse Complaisance cavalière, Prévenance outrancière Tout n'est que faux-semblants Au royaume des songes régents Cette extase mensongère Vous jouera des tours, Enchantements du troubadour, Compagnon d'adultère, Enchantements du troubadour, Compagnon d'adultère. Éloquence inclusive
De réseaux virtuels Cherche ardeur intuitive Ou pensée sans séquelle Tisse ta toile avec soin Et bientôt ils croiront Tes mensonges cartésiens Le Tartuffe exemplaire Au venin volte-face Courbe l’échine en face Puis chicane sur l'envers Parangon de vertus A la vie de scandales, Fourberie maladive, Simagrée compulsive Catalepsie cérébrale, Bonimenteur asocial, Ce royaume illusoire Est ta jouissance d’un soir Déconvenues en séries, Ton palais est bâti Sur des cendres forgées D’affres et de calamités Éloquence inclusive De réseaux virtuels Cherche ardeur intuitive Ou pensée sans séquelle Tisse ta toile avec soin Et bientôt ils croiront Tes mensonges cartésiens Le Tartuffe exemplaire Au venin volte-face Courbe l’échine en face Puis chicane sur l'envers Parangon de vertus A la vie de scandales, Fourberie maladive, Simagrée compulsive Le Tartuffe exemplaire Au venin volte-face Courbe l’échine en face Puis chicane sur l'envers Parangon de vertus A la vie de scandales, Fourberie maladive, Simagrée compulsive. J’ai entendu ce soir
Un écho souterrain, Un appel lointain A combler nos espoirs Viens mon amour, Viens pour toujours Allons voir cet arlequin Qui brade les destins, Allons narguer, Sous le clair de lune, Allons narguer Les relents d’infortune Dans la couche du diable Des anges se prélassent Sur cette paillasse sagace, Vices et passions voraces, Dans la couche du diable Des anges se prélassent Dans ce pieu venimeux Nous pourrions être heureux Solution illusoire, Remède factice au désespoir Choisis tes atouts, arme toi bien, Choisis ta haine et chausse ton dédain Agitateur libertaire, Corrosif et malicieux, Quand le diable sera vieux Nous serons tous ses Cerbères Allons narguer, Sous le clair de lune, Allons narguer Les relents d’infortune Dans la couche du diable Des anges se prélassent, Dans ce pieu venimeux Nous pourrions être heureux Solution illusoire, Remède factice au désespoir Allons narguer, Sous le clair de lune, Allons narguer Les relents d’infortune Dans la couche du diable Des anges se prélassent, Dans ce pieu venimeux Nous pourrions être heureux Solution illusoire, Remède factice au désespoir. Au cirque des âmes,
Dans cette comédie blafarde Les artistes sont bien tristes, Des magiciens arrivistes Aux illusions roublardes Jusqu’aux clowns hypocrites, Matassins égoïstes Au cirque des âmes On danse, on s’acclame, On s’pavane - roguerie Mais quelle belle parodie D’un quotidien ahuri, Sous le chapiteau des rêves Joue le jeu ou crève, Sur la piste des étoiles Là où tout lève son voile On danse, on s’acclame Au cirque des âmes Cependant le clairon Peut sonner l’exception Monsieur loyal est sincère Une belle affaire pour ces dames Tombées sous le charme, Existence solitaire Loin de toutes ces chimères Au cirque des âmes On danse, on s’acclame, On s’pavane - roguerie Mais quelle belle parodie D’un quotidien ahuri, Sous le chapiteau des rêves Joue le jeu ou crève, Sur la piste des étoiles Là où tout lève son voile On danse, on s’acclame Au cirque des âmes Sur la piste des mirages, La candeur, apeurée, A préféré filer, Et la gourmandise, affamée, Va pouvoir se goinfrer Sans ombrage. Du haut des miradors,
Tristes figures A l’étrange allure De minotaure Pantins articulés Titubent sur le rebord De leur candeur passée, En haut des miradors, Petit soldat De plomb et de misère, Petit soldat Joue à la guerre, Et sous les miradors, Des ombres se dévorent, Les mamans sont bien loin De leurs petits gamins, Petit soldat de plomb, Petit soldat de plomb, Petit soldat De plomb et de misère, Petit soldat Joue à la guerre, Petit soldat veut s’échapper Du champ des sacrifiés, Dans son mirador, Petit soldat est mort Petit soldat de plomb, Petit soldat de plomb. Toujours le même décor,
Misère - pléthore, Un vieux fou fait le clown, Junkie cherche ristourne Sur les trottoirs de Sunset Street, Moroses et délavés, Existence éconduite Pour les petits paumés Devant les commerces d’infortune Le soir au clair de lune, Amant opportuniste Se joue de jeunes femmes tristes Cirrhose en vue, Rien d’autre de prévu Et même nos chiens errants Ravalent leur aboiements Sur les trottoirs de Sunset Street, Moroses et délavés, Existence éconduite Pour les petits paumés Devant les commerces d’infortune Le soir au clair de lune, Amant opportuniste Se joue de jeunes femmes tristes Spectacle sempiternel, Figurants, ménestrels Du grand show délétère De nos destins austères Sur les trottoirs de Sunset Street, Moroses et délavés, Existence éconduite Pour les petits paumés. Aux antipodes du cérébral
Deux silhouettes se saluent Je vous plante le paysage D’une lutte vorace et acharnée Pour conquérir les tréfonds D’un esprit abstrus et tourmenté Schizophrénie paranoïde, Au royaume des âmes brisées Le glouton insatiable va bientôt muer Schizophrénie paranoïde De persécutions en psychoses blanches, Comme ces cellules capitonnées Scellés dans leurs camisoles Ces elfes catatoniques Entament la danse tribale De la froideur affective Solace supplice, C’est ta réalité, Un plan incliné Sur lequel t’accrocher Le glouton insatiable va bientôt muer Schizophrénie paranoïde. |